A Guist'hau de 2007 à 2009
Lycée d'origine : lycée Emile Zola (Rennes)
Aujourd'hui à l'ESC Grenoble

nils.talibart@gmail.com

Pourquoi une BL ?


    A l'issue de ma terminale scientifique, j'ai passé - sans succès - les concours des instituts d'études politiques (IEP). Je me suis donc orienté vers une prépa B/L, avec l'idée de retenter ces concours un an plus tard. La B/L a été mon premier choix car elle me semblait être la plus généraliste des prépas et la mieux adaptée pour préparer les concours des IEP : de l'histoire, des langues, de la philosophie, des sciences sociales, etc. Certes, il y avait des maths, mais la B/L faisant partie des prépas dites " littéraires ", et les élèves issus des sections L et ES y étant acceptés, je pensais que le niveau en mathématiques ne serait pas particulièrement élevé. En réalité, le niveau de maths en B/L est assez exigeant, et le terme de prépa " littéraire " relativement trompeur !

    Après un an de prépa, je n'ai finalement pas retenté les concours des IEP, pour la simple et bonne raison que la première année m'avait plu et que je souhaitais donc faire la khâgne. Je me suis aussi rendu compte que les IEP ne correspondaient plus forcément à ce que je souhaitais faire, même si la raison principale reste cette bonne première année passée en prépa.

    Je ne regrette pas ce choix ni ces deux années de prépa. La " tête dans le guidon ", on a bien sûr conscience de la qualité des cours enseignés, mais ce n'est véritablement qu'une fois la prépa achevée qu'on en prend la pleine mesure.
La prépa B/L permet d'acquérir une culture générale solide ainsi qu'une grande capacité de travail, puisqu'elle accorde autant d'importance à toutes les matières : mathématiques, littérature, philosophie, sciences sociales, histoire et langues. Contrairement à d'autres prépas où une ou deux matières dominent, en B/L, il faut toutes les travailler de manière égale.

  Le caractère généraliste de la B/L donne accès à des débouchés larges et variés.



Pourquoi une école de commerce ?


    Après avoir passé les concours des écoles de commerce à la fin de ma khâgne, j'ai intégré l'ESC Grenoble, école qui m'intéressait notamment pour son orientation " nouvelles technologies ". Si, " intellectuellement ", je regrette parfois la B/L, je suis content d'être passé à des choses plus concrètes et pratiques, et d'avoir plus de temps à consacrer à des activités personnelles : la vie associative est en effet très riche à l'école, qui possède le plus grand couloir associatif de toutes les écoles de commerce. Je fais ainsi partie de l'association de communication (vidéo, photos, graphisme, web), au pôle " web ", et travaille en ce moment à la réalisation pour l'école d'un site internet montrant ce qu'elle fait en matière de développement durable, ainsi que les cours liés à cette problématique qui y sont enseignés. J'ai également rejoint un projet de création d'entreprise, Wizbii, futur réseau social à destination des étudiants de grandes écoles et universités souhaitant entreprendre (une sorte de " plateforme entrepreneuriale "), en ligne en septembre 2010.

    Autant dire qu'il n'y a pas de quoi s'ennuyer, d'autant plus que, contrairement à ce que l'on peut penser, il y a du travail en école de commerce (même si la charge de travail reste sans comparaison avec celle fournie en prépa) ! Les matières enseignées en B/L permettent bien sûr de suivre sans problème les cours - j'entends par-là aussi bien que les élèves issus d'une prépa HEC -, et les cours de méthodes quantitatives ne posent aucun problème avec un niveau de maths de B/L.

    Enfin, spécificité de l'ESC Grenoble susceptible d'intéresser les B/L, il est possible de suivre un parcours " Lettres et management ", c'est-à-dire de suivre, en plus des cours de l'école, une licence de lettres à l'université, et même d'obtenir un master de littérature en plus de son diplôme de l'école grâce à un parcours aménagé (cours une journée par semaine à l'université).

Pour en savoir plus sur l'ESC Grenoble :
http://www.grenoble-em.com/accueil.aspx?lg=fr