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 Pourquoi une prépa BL ? | Il n'y a qu'après avoir fait une khâgne que vous vous rendrez compte à quel point la prépa BL est formatrice. L'ensemble khâgne-hypokhâgne vous donnera plus qu'une base solide de connaissances dans divers matières, il créera en vous un état d'esprit. Compréhension rapide, analyse critique, questions, objections, synthèse, rédaction… après une khâgne ces étapes se feront naturellement en vous devant n'importe quel sujet. C'est un ensemble de qualités que peu d'étudiants ont, et je peux vous assurer que cela est très pratique (car l'on va vite pour n'importe quel devoir), valorisé (par les recruteurs et dans les associations), et très valorisant (car cela permet de cerner directement les enjeux et de se poser les bonnes questions). Au-delà de ça, la khâgne permet réellement d'approfondir et de maîtriser l'ensemble des matières et des méthodes spécifiques à chacune. Vous n'aurez plus l'occasion d'approcher un savoir aussi généraliste, profond et complet à la fois.
La BL par sa pluridisciplinarité débouche sur beaucoup de cursus hors ENS. Il y a d'abord la fac, voire la possibilité de faire une double licence, les écoles de commerce (cela nécessite un entraînement aux devoirs de quatre heures et une préparation à l'épreuve du résumé de texte, mais c'est largement faisable), les IEP avec lesquelles la prépa a des conventions ou autres. Il ne faut pas oublier que beaucoup rejoignent la fac pour faire une licence et passent les concours des IEP et des écoles de commerce ensuite car le concours est dit " plus facile ".
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 Les écoles de commerce | Si vous ressentez le besoin de vous investir dans des projets concrets et que le monde de l'entreprise ne vous rebute pas, alors vous vous plairez en école de commerce. L'ambiance est fêtarde, les cours bien loin de ceux de notre chère prépa mais quelques uns sont un passage obligé pour plus tard (informatique, comptabilité, négociation/vente, psychosociologie…), les associations, les projets de groupes et le temps libre sont des tremplins pour réaliser les projets de votre choix, l'école mettant tout en œuvre pour faciliter votre travail. Pour ma part, je suis en première année à l'Esc Toulouse. J'ai assisté aux cours de formation fondamentale et me suis impliquée dans la vie de l'école. Je suis rentrée dans l'association du " Petit Tou ". Celle-ci édite un city-guide tous les ans. Nous sommes donc invités à tester des restaurants, salons de thé, bars ou centres sportifs gratuitement en échange de la rédaction d'une critique rendant compte de notre impression sur le lieu. L'exercice est plutôt plaisant… De plus, à l'Esc Toulouse, 50 heures civiles sont obligatoires en première année, nous travaillons donc pour une association caritative en dehors de l'école. Je suis bénévole pour les Petits frères des Pauvres et visite trois personnes âgées isolées et en situation précaire chaque semaine. Cela permet de garder les pieds sur terre et de ne pas se déconnecter des réalités.
Enfin, nous devons monter le projet de notre choix en première année avec cinq autres étudiants. J'ai donc participé à un projet humanitaire en partenariat avec l'association toulousaine Nomade Niger. Notre mission consistait à récolter 1500 euros pour fonder un élevage d'ânes dans le village nigérien de Kouara Margou que l'association aide. Là-bas, ce sont les hommes qui tractent les charrues d'où l'idée de les remplacer par des ânes afin d'améliorer les rendements agricoles et de libérer les enfants de leurs tâches. Nous avons pour cela organisé une exposition photo sur le Niger, sommes intervenus dans différentes écoles toulousaines (du primaire jusqu'à Supaéro), avons lancé un processus de parrainage d'ânes et avons participé à différentes activités ponctuelles, telles que les papiers cadeaux à noël, des ensachages et des ventes de statuettes et carnets. L'ensemble de ces projets forge votre identité et votre CV !
Pour en savoir plus sur l'ESC Toulouse : http://www.esc-toulouse.fr/
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