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Pourquoi une BL ? | Parce que la BL, c'est le best-off de la prépa ! Le charme de la pluridisciplinarité qui m'a attirée, et mes trois ans de prépa (hypokhâgne, khâgne, et puis comme cela ne suffisait pas : khûbe !) m'ont largement donné raison, tant cette pluridisciplinarité permet de prendre beaucoup de recul sur ce qu'on apprend et construit, par la suite. La vraie chance de la BL, même si c'est un peu effrayant au départ, ce sont ses programmes larges (voire ses absences de programme en littérature et en philosophie) : les horizons d'élargissent d'un coup en hypokhâgne, et ensuite ce ne sont plus que découvertes et re-découvertes !
Une BL à Guist'hau ? Après mon année de terminale, je ne m'imaginais pas dans le " concourisme " ambiant de certaines prépa parisiennes, peut-être plus prestigieuses, mais bien moins conviviales. A Guist'hau, l'écoute est différente, et on se sent plus proches des professeurs, surtout en deuxième année, et c'est à mon avis une chance qu'on ne retrouve que rarement par la suite…
Et puis… La BL, c'est aussi l'amitié… Parce qu'à force de partager du temps ensemble … Et encore aujourd'hui, les retrouvailles d'ex-BL - ici ou là - donnent toujours lieu à d'intenses moments festifs.
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Pourquoi l'Université ? | Après deux " échecs " aux concours des Ecoles Normales Supérieures, la fac me semblait une voie logique et je m'apprête à passer, après mon master 2, les concours de l'Eduction Nationale (CAPES et/ou agrégation) pour devenir prof. Je me suis orientée vers un double cursus en histoire et en géographie, à Paris I [Panthéon-Sorbonne]. Je suis aujourd'hui en master 1 de Géographie-Environnement, entre fac et ENS puisque je suis auditrice libre au département de géographie de la rue d'Ulm. Je travaille ces temps-ci sur les littoraux français et les représentations sociales des risques de submersion, entre recherche personnelle et encadrement en tant que stagiaire au Conservatoire du Littoral, entre les côtes bretonnes et le littoral aquitain, le luxe du géographe sur son terrain de recherche ! La fac offre cette chance de pouvoir choisir en master 1 et 2 ce sur quoi on veut travailler, et d'avoir du temps pour s'y consacrer, et je crois que c'est là tout l'avantage des cursus universitaires sur les écoles de commerce et les IEP. Et puis, ne l'oublions pas, la fac, c'est aussi l'endroit de toutes les manifestations et de tous les combats politiques !
Mes cours à l'ENS complètent un emploi du temps chargé mais passionnant. J'y retrouve certains charmes de la prépa : la possibilité de suivre des cours dans d'autres départements, des effectifs réduits par rapport aux amphis de la fac (le département de géographie ne compte pas plus d'une trentaine d'élèves, avec une ambiance très accueillante).
Adresse mail : bzhannaig@yahoo.fr
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