Pourquoi une école de commerce

   
A la fin de ma khâgne, j'ai tenté les concours d'entrée aux Grandes Ecoles de Commerce, ce qui m'a permis d'intégrer l'ESC Toulouse. Si la classe préparatoire m'a offert un enrichissement intellectuel, l'Ecole de Commerce me permet aujourd'hui de développer mon sens pratique, aussi bien à travers les cours qu'à travers les projets ou activités qui fondent la vie associative de l'Ecole. J'ai par exemple organisé cette année de nombreux évènements lors des campagnes en vue de l'élection des membres du " Petit Tou ", association dont le but est d'éditer un guide étudiant de la ville de Toulouse. Avec 30 camarades, nous avions en effet formé une liste avec l'objectif d'être élus. Nous étions face à 4 autres listes concurrentes. Pour relever le challenge, nous avons démarché des entreprises pour trouver des partenariats et sponsors, nous avons organisé une soirée (plus de 400 personnes), une tombola gratuite grâce au démarchage que nous avions auparavant effectué, nous sommes allés cuisiner chez les personnes qui nous sollicitaient, nous avons offert des goûters et un déjeuner aux élèves de l'Ecole. Mais il fallait aussi écrire un édito et des critiques pour affirmer notre légitimité en tant que membres du " Petit Tou " et pour cela, la prépa littéraire a bien aidé. C'est la période qui m'a le plus marquée au cours cette année : on découvre avec intensité des aspects de la vie professionnelle qu'on n'a pas le temps d'appréhender en prépa. Cela m'a donné le sens du travail en équipe et de l'organisation.

    Nous n'avons pas gagné ces campagnes mais j'ai été recrutée par l'association actuelle du " Petit Tou " suite à l'édito et aux critiques que j'avais écrits avec certains de mes camarades pendant les campagnes. Je participe donc à l'édition du guide 2010-2011 et suite à cette expérience je participerai sûrement à l'édition du guide 2011-2012.

    Mais tous les projets ne sont pas centrés sur l'Ecole. Nous devons par exemple faire 50h civiles dans l'année. Je donne donc actuellement des cours de soutien à un jeune kurde dans le cadre d'une association recueillant les immigrés et réfugiés encore mineurs.

Pourquoi une prépa BL ?

 
Ici, c'est donc essentiellement à travers la vie associative que je m'épanouis : il est vrai que les cours ne sont pas aussi intéressants et approfondis qu'en khâgne. C'est pourquoi je ne regrette pas mes deux années de prépa littéraire. Une seule année m'aurait semblé trop courte d'un point de vue intellectuel. Je pense qu'en effet il est difficile de trouver une formation à la hauteur de ce qui enseigné en prépa, ce dont on se rend difficilement compte lorsqu'on y est plongé. Si le rythme de travail est dur à soutenir pendant ces 2 années, il n'est que plus appréciable et satisfaisant par la suite de profiter de son temps libre avec l'idée qu'on l'a bien mérité !